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Hivernale chez les No Land

Encore un week-end bien sympathique mais aussi très difficile.
Tout était réuni pour cette première sortie hivernale, bonnes intempéries, une bonne équipe de passionnés chez les No Land et les bonnes ou mauvaises surprises qui font qu’il restera des souvenirs.

Jeudi soir je rentre à la nuit de mon boulot sous la flotte, bien trempé et avec le moral dans les chaussettes. :cry :
Je décide de charger mon side-car le lendemain matin et je me couche de suite avec un bon mal de gorge.
Vendredi matin, et ce malgré un bon dopage je me réveille avec la tête des mauvais jours, et Valérie n’est pas mieux que moi car elle la le coup bloqué. Cela s’annonce sympa.
Le temps de tout préparer et nous prenons la route que vers 12H30.
70 km plus loin je m’arrête chez mon père et nous sommes déjà gelés.
Cela va être le problème majeur de ce week-end, car il y a un vent terrible et surtout une humidité ambiante qui transperce tout.
Nous repartons vite pour une nouvelle halte à la Châtre dans un petit café restaurant ou je m’arrête régulièrement

Première alerte de Valérie qui m’annonce qu’elle entend un léger bruit.
En général avec une royal c’est plutôt lorsqu’il n’y a plus de bruit qu’il faut s’inquiéter
Mais bon après un rapide contrôle je ne trouve rien d’anormal.
Arrivée à Montluçon le bruit s’est intensifié. Je m’arrête dans une station total abritée (il neige depuis 10 km) pour jeter un coup d’œil plus sérieux. Je lève la roue du side et même si je n’entend toujours pas de bruit je sens de mauvaises vibrations. Pas besoin d’être un fin mécano pour comprendre qu’un roulement de la roue vient de céder.
Après une rapide négociation avec l’employé de la station, j’obtiens une autorisation de 15 minutes pour effectuer la réparation.
Heureusement j’ai toujours dans ma caisse 3 ou 4 roulements de roue au cas ou.
Bref, je sors rapidement le roulement HS mais la cage extérieure reste forcement dans la roue. Après 5 minutes d’effort et avec les moyens du bord j’ai remonté le tout.

Après un rapide coup de fil à Laurent qui m’attend à Riom nous reprenons la route sous la neige.
Première tempête de neige bien collante, je suis obligé de rouler avec la visière ouverte. En plus j’angoisse à chaque fois que je croise un véhicule venant en sens inverse, j’ai toujours peur de prendre en pleine face un guignol qui à perdu le contrôle de son véhicule. Après un arrêt express à Saint-éloy-les-mines nous arrivons enfin chez Laurent et Véro qui nous ont préparé une garbure, hum vraiment délicieux après s’être caillé sur la route.
Après une bonne nuit nous repartons vers notre destination finale, enfin presque car j’ai prévu une halte chez notre ami Jivaro. Mauvaise surprise avec le dégel la neige a totalement disparu et nous allons la retrouver que sur les hauteurs de Billom.
Juste avant d’arriver je me coltine un chasse neige.

Après un dernier ravitaillement essence à Ambert, nous reprenons la route vers notre destination finale.
Annie et Véro m’ont déconseillé de passer par la petite route(valou m’a dit faut toujours écouter les femmes mdr). C’est mal me connaître car c’est justement celle ci qui m’intéresse.
Dès la sortie de la ville et des les premiers virages quelques personnes nous font des signes. Ce que j’ai pris pour des saluts sont en fait des signes pour nous dire que la route est coupée. Aux infos il nous parlait de chute de neige importante et maintenant nous réalisons l’étendue des dégâts. Des centaines d’arbres sont couchés sous le poids de la neige. Tout le long de la route les troncs ont été sciés pour rétablir la circulation. C’est alors que nous arrivons sur un groupe de motards bloqués par le chasse neige. Les hommes sont entrain de tronçonner les arbres en travers de la route. Nous en profitons pour discuter avec les copains qui sont entrain de chaîner les motos car cela devient vraiment très glissant, voir dangereux pour les pilotes solo.
Il fait déjà nuit lorsque nous repartons, pas pour longtemps car le chasse neige vient de terminer sa route dans le fossé. Heureusement pour lui c’est du bon coté de la route.

C’est à ce moment la que mon câble de gaz rend sans prévenir son dernier soupir.
J’aime le regard effondré de ma douce Valérie à l’annonce de ce nouvel incident.
Ce n’est rien ma chérie, ce n’est pas grave, du moins pas trop grave, il ne reste que 6 km à parcourir.
Pas question de faire de la mécanique dans le noir et le froid. De jeunes automobilistes s’arrêtent et nous proposent leur aide, mais bon ils ne peuvent pas grand-chose pour moi et je les remercie quand même de leur proposition.
Je décide d’augmenter le ralenti de mon moteur pour finir la route, mais sur la neige je n’ai pas assez de puissance.
Direction la caisse à outil, je prends ma pince croco. De la main gauche je tiens le guidon et débraye et de la main droite je tire le câble de gaz. Je termine ma route rapidement, manquerait plus que je loupe l’apéro.

A l’arrivée Dom m’attend déjà et ce marre bien lorsqu’il voit comment j’ai finis la route.
Enfin tout les copains sont la et la fête peu commencer.
L’apéro va devoir attendre un tout petit peu, il faut déneigé pour pouvoir planter notre toile. Valcivière est au mois sous 60 cm de neige minimum.

La soirée seras mémorable et la nuit courte.

Pendant que mes potes sont au petit déjeuner je cherche une solution pour repartir.
Heureusement j’avais un câble de gaz de secours mais plus de serre câble.
Vu que j’avais fait un point de soudure sur celui-ci j’ai été obligé de le frotter sur une pierre pour sortir l’ancien câble, bref la routine.

Le retour vers Poitiers va être très long. Parti vers midi du de Valcivière nous serons à la maison que vers 23H.
Petite pause sur les bords de la Sioule.

Pas de pépin mécanique sur le retour, mais je me suis légèrement assoupi en conduisant à 30 km de l’arrivée causant une grosse frayeur à Valérie.
Pour la première fois mon moral a été entamer et ne sais pas encore si pour la prochaine sortie je prendrais le side-car ou ma 500 Honda.
Dans trois ou quatre jours la motivation sera revenue
Désolé pour la médiocre qualité des photos, mais nos appareils photo on mal supportés le froid et l’humidité

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