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AGNELLOTREFFEN 2016

Enfin une vraie sortie hivernale avec 1900 Km en trois jours
J’ai tout eu, belles routes, temps magnifique et moins bon, tout les ingrédients pour avoir de bons souvenirs.
Je pars vendredi matin fatigué mais motivé pour cette première sortie en Italie.
Dès les premiers virages à la sortie de Chauvigny je glisse légèrement et de suite je pense à la malheureuse gamelle de notre ami Johnny BeGood
Il va falloir vraiment être prudent car j’ai plus de 900 km à parcourir.
Angoisse de la chute ou coup de barre je décide de faire une petite halte au blanc chez mon père.
Après une petite pause café et un œuf au bacon je reprends mon périple rassuré.
Arrivé à Argenton sur creuse premiers petits flocons.
J’en profite pour m’acheter une pince à collier rilsan qui va me servir plus tard.
Après plusieurs cafés car je n’arrive toujours pas à faire surface, j’arrive enfin au Puy en Velay.
Dès les premiers lacés pour monter vers St Agrève c’est la neige qui tombe.
Ah la belle Ardèche toujours aussi belle et aussi dure.
Tempête de neige plus vent égale ici grosse galère.
Juste après ma montée rapide sur la neige je m’arrête prendre une photo et un gars du moto club de la Burle se gare et vient me dire bonjour, sympa il me propose même un hébergement en cas de coup dur.
Et oui c’est aussi cela la solidarité motarde.
Il me dit tu grimpes vite sur la neige, je lui répond ça ne va pas durée.
La neige commence à tenir grave et dans une grande descente à 60 km/h j’ai ma première grosse frayeur.
Je perd l’arrière de la moto et contrebraque aussitôt. Ca y est je me dis que je vais au tas et que je suis un vrai con de rouler aussi vite.
Heureusement la remorque de la moto va me sauver la mise. Durant une bonne glissade de plus de 200 m ou l’arrière de la moto va de gauche à droite la remorque me ramène à chaque fois au coté opposer puis les amplitudes diminues et je m’arrête enfin.
Je viens de friser la correctionnelle,autant vous dire que je repars cette fois ci plus prudemment.
Il va quand même falloir un jour ou l’autre que je me calme.
La route devient très dure et dangereuse car je commence à croiser plein de locaux qui se dépêchent de rentrer chez eux.
Saint Agrève n’est toujours pas la et maintenant je ne vois presque plus rien avec ce foutu vent.
Enfin j’arrive au but mais dans la dernière cote je peine à grimper. Les pneus tout terrain ne suffissent plus.
Derrière moi une bonne vingtaine d’automobiliste se demandent ce que le couillon que je suis viens faire dans une galère pareil à moto.
Arrivé péniblement en haut de la cote je me gare pour mettre les chaînes sur la roue arrière.
Le temps que j’installe le tout le temps a passé et je commence la descente vers Lamastre sur des œufs.
Dans ces conditions très difficiles je téléphone à Valérie pour la rassurer et pour qu’elle annule ma réservation d’hôtel à Gap.
Heureusement pour moi les conditions après Lamastre s’améliorent nettement et je file rapidement sur Valence et Creps.
Après une première tentative pour rejoindre Die je suis contraint de faire demi tour.
Les rares automobilistes qui viennent de passer le col de Cabre me déconseillent très fortement de m’y engager.
Après un rapide coup de fil à Tmax qui me conseil de prendre une autre route je subis un nouvelle échec.
La j’en ai marre et décide de passer outre les recommandations de tous et je retourne une nouvelle fois vers DIE.
Peine perdue, je suis contraint de faire demi tour une nouvelle fois, je suis obligé de nettoyer ma visière toutes les 5 secondes tellement la neige est forte et collante.
Je redescend sur Valence chercher un hôtel.
Résultat j’ai à peine parcouru en une journée la moitié de mon parcours.

Samedi matin réveil au chaud, j’ai bien récupéré de ma journée difficile mais la météo est désastreuse.
C’est sous la neige et une route couverte de soupe fondue que j’arrive difficilement à 12 km de Die.
D’un seul coup le moteur cale en pleine ligne droite. Je redémarre puis des que j’enclenche une vitesse le moteur coupe à nouveau. Coincé au milieu de nulle part dans la tempête, sympa.
Je soupçonne de suite une merde avec le contacteur de béquille.
Je réussi à repartir avant de tomber de nouveau en panne mais cette fois je réussi à me mettre à l’abris.
Je débranche plusieurs fois de suite la batterie pour réinitialiser le boîtier CDI des fois que.
Miracle la moto redémarre et je n’aurais plus aucune merde du week-end.
La monté du col de Cabre se fera facilement, la DDE ayant fait correctement son boulot.
Par contre de l’autre coté les agents de la DDE doivent être moins payé, la route est encore recouverte par endroit. De nouveau je perds un temps précieux.
Part contre d’un seul coup c’est carrément le très beau temps.
Quel contraste en si peu de temps.
Mais bon je ne vais pas me plaindre et je file à vive allure vers Gap.
Gap puis Barcelonnette et enfin le fameux col de l’Arche.
Equipement obligatoire avec le panneau qui clignote.
Vu que la route est bien sèche je décide de ne pas monter les chaînes ce qui ne me gène pas pendant les premiers lacés.
Après la chaussée se gâte mais je vais réussir à passé le col sans trop de difficultés.
Viens ensuite la descente en Italie et la surprise mon GPS ne fonctionne plus.
Sympa une galère de plus.
Arrivé avant Cunéo je suis bien paumé.
Je jardine un peu avant de trouver un kiosque à journaux qui me vend une carte de la région.
Je suis vachement avancé car je n’arrive pas à me repérer.
Je sais ou je suis et ou je vais mais je ne trouve pas la sortie.
Cette plaine italienne est un vaste merdier qui ressemble plus à une zone industrielle qu’a une zone habitée.
Pour moi tous les panneaux se ressemblent et je ne trouve pas mon chemin.
Heureusement je trouve un sympathique motard italien qui m’explique la route.
Mais devant la complexité du parcours il décide de faire un bout de route avec moi pour me mettre sur la bonne route .
Franchement super sympa de sa part car j’y serais encore à cette heure la.
Par contre la circulation Italienne je préfère rien dire mais je n’en pense pas moins.
J’arrive finalement à Pontechianale de nuit et bien épuisé par ces deux jours de route.
Sur place je retrouve Jean-louis et Joelle et Fabrice.
Une fois mon inscription effectuée je retrouve à la terrasse d’un bar Fabrice et ses potes Mache et Camille et les autres et nous finirons la soirée ensemble dans un petit resto sympa.
Couché vers 11 heures je vais rapidement m’endormir jusqu à 2 heures du mat réveillé par la musique techno.
Bref je ne vais pas trop dormir et je me lève vers 7 heures bien gelé.
Heureusement pour moi je vais pouvoir partir avec les copains de Jean-louis pour ressortir de l’Italie.
Pour une fois je vais prendre l’autoroute juste avant le tunnel du Fréjus jusqu à Montluçon.
En descendant la vallée de la Maurienne je suis bien content pour une fois de ne pas avoir à chercher mon chemin.
Du coup j’arrive chez moi bien frigorifié mais à 23 heures.
Voila encore un week-end avec des routes magnifiques à l’aller et de bonnes galères comme je les aime.

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