2017 ROYAL ENFIELD

D'abord un grand merci aux organisateurs de ce rassemblement qui ont tout fait pour que ce week-end soit une réussite,
Comme d'habitude notre sortie annuelle a réuni une centaine de participants, Français, Belges, Hollandais,une Franco Espagnole et surtout nos amis Anglais (gros rouleurs) qui font toujours l'effort de venir à chaque rassemblement,
J'espère que je n'ai oublié personne,
Bref un plaisir de retrouver tout ce petit monde passionné de Royal Enfield mais pas que,,,,,,
Pour ma part c'est mon 8 ème depuis Saint Julien le Petit et j'ai toujours fait le déplacement par la route avec mes vieilles Royal Enfield fonte

Les rassemblements ou concentres sont pour moi l'occasion de retrouver les copains, de faire de nouvelles connaissances mais surtout le plaisir de faire la route et de pouvoir profiter des magnifiques paysages que je traverse,
L’occasion était trop belle de m'y rendre avec ma Royal Enfield attelée, machine avec laquelle j'ai partagé tant de bon moments, même si selon certain on ne peut pas faire de longs trajets,
Depuis que j'ai cet attelage même les petites galères ont toujours finies en bon souvenirs,
C'est vrai que cette année puisque j'ai la chance de travailler dans un magasin qui distribue les Royal Enfield j'ai mis un point d'honneur à me rendre à notre rassemblement annuel avec la mienne,

Mon dieu, quel week-end
Déjà la préparation du side-car a été plus que laborieuse, Après avoir changé tout les roulements de roues, les pneus , fait les 3 vidanges et changer la vis sans fin de la pompe à huile je pensais être enfin tranquille,
Et bien non c'est l'allumage de la Royal qui m'a causé des soucis entraînant 3 amorces de serrage,
Après avoir résolu le problème en piratant l'avance centrifuge de mon autre Royal Enfield c'est une fuite d'huile à la culasse qui vient n’emmerder la veille du départ,
Obliger de fabriquer au dernier moment un banjo avec une vis de 8,125 pour pouvoir insérer un filet helicoil dans celle- ci,
Du coup le side est enfin terminé mercredi soir pour partir jeudi matin,
Ouf,,,,,,,,,,
Un week-end avec 1350 km et environ 27 heures de trajet et balades,
Jeudi matin je part dès 6 heures pour une journée marathon,
Pour une fois personne sur la national et je trace direct sur limoges sans encombre,
Sur place je suis rejoins par hasard par Alain (andrebutor sur notre forum) et nous décidons de faire la route ensemble,
Il fait un temps idéal et les routes sont vraiment superbes,
A Mende je décide de me refaire la route du mon Lozère qui est vraiment magnifique,
puis nous rejoignons la route de la corniche des Cevennes à Barres du même nom pour arriver enfin vers 19 h à Anduze,
Rude journée,
Je ferais demain le tour du padock pour saluer tout le monde,
Vendredi point de balade pour moi, J'ai coupé une durite de retour d'huile et le side-car est recouvert d'une pellicule bien grasse, Je décide de me rendre à Ales afin de trouver ce qu'il me faut pour remettre le tout en état et après avoir mangé à midi avec mes potes je nettoie mon attelage,
La soirée est encore une fois bien sympatique, plaisir de retrouver les anciens et surtout plaisir de faire enfin la connaissance de Rapha et Cathy et de quelques nouveau membres,

Samedi deux balades étaient possible,
Celle du mont Aigoual et enfin celle du cirque de Navacelles,
Connaissant déjà le premier nous choisissons avec Francine le deuxième parcourt,
Le gros des troupes étant déjà parti c'est Michel Papymad qui nous ouvre la route,
Celui ci nous fait découvrir de très petites routes magnifiques et ce n'est que du bonheur,
Les routes sont sinueuses, étroites et pas très rapides et elles conviennent très bien à mon side-car,
Je me prend un super pied à piloter dans ces conditions surtout que les routes sont assez défoncées,
Bref l'attelage bouge dans tout les sens, les virages s’enchaînent et c'est le bonheur total,
Au fil de la promenade nous arrivons à Sumène tout près d'un hameau nommé le Castanet ou on résidé mes ancêtre coté maternel

Séquences émotions,
Francine qui est déjà venu en reconnaissance la veille décide de m'y accompagner,
Magique hameau, petit coin de paradis perché en haut de la montagne,
Le lieu est splendide, féerique avec une vue quasiment à 360° sur la région,
Déjà à cet instant je suis complètement conquis,
Les lieu respire le rêve, l'air pur
Je décide de faire le tour, histoire de imprégner du lieu
et par hasard je tombe sur deux mamies assis à l'ombre d'un arbre entrain de faire la causette,

Poliment je les aborde et profite de l’occasion pour les questionner sur une maison ayant appartenu à la famille Bresson dont je descend,
Et la miracle, la charmante dame me fait voir la maison d'en face en me précisant que c'est celle de sa petite fille,
D'un seul coup je retrouve les lieux et surtout des descendants encore vivant,
Présentations, embrassades, je court chercher ma Francine,
Après quelques minutes nous nous promettons de repasser dans l'après midi pour faire plus amples connaissances,
Merci à Michel qui pendant ce temps la nous attends à l'entré du Vigan,
Nous filons enfin vers le Cirque de Navacelles,
Cirque ou gouffre, je suis déjà angoissé à l'idée de descendre par cette petite route,
Je laisse descendre Francine et Michel et j’entame la descente très prudemment,
Quand je pense au rythme de conduite que j'avais tout à l'heure avec le side-car, la on dirais plutôt un gus constipé coincé sur ses toilettes,
Dommage car la vue est tout simplement magnifique,
Arrivé enfin en bas nous nous accordons une pause pique-nique à l'ombre des arbres,
Après notre pose nous nous séparons avec Michel car il est temps pour nous de rejoindre nos descendants,
A notre arrivé nous visitons enfin cette fameuse maison,
J'ai eu la chance de grandir et d'avoir longtemps mes deux arrières grand-mères,
Dès que j'ai mis un pied dans la pièce principale, j'ai retrouvé l'atmosphère, les odeurs qui on bercé mon enfance,
Pour moi cette journée à été riche en émotions et surprises,
Après une bonne heure a évoquer nos souvenirs nous quittons nos hôtes, bien décider à revenir,
Avant de partir nos très jeunes descendants monte sur le side-car et la moto de Francine et bien sur ont du mal à en descendre, c'est trop mignon,
A bientôt j'espère,,,,
Après 45 mm de route nous rejoignons enfin Anduze pour notre assemblée ,
Encor une bonne soirée,
Dimanche matin,
Eh merde, c'est déjà terminé, les boules,,,,
Levé a 6 heures, le temps de tout plier et de salué le plus grand nombre je trace la route,
Dans Anduze j’accroche la queue du cortège de nos amis Anglais,
Des les premiers lacets de la montée vers la corniche des Cevennes je double nos amis,
Il faut dire qu'entre la diesel et l'autre Royal chargée comme une mule à laquelle est attelée une remorque les virages sont compliqués,
Après quelques photos nos amis me repassent et ce petit jeu va se poursuivre quelques kilomètres avant Mende,
Pas question pour moi de prendre l'autoroute pour rejoindre Saint-Flour,
D’ailleurs peu après Saint-Chély-d'Apcher je retrouves nos amis anglais arrêtés sur une aire le long de l’autoroute, preuve que j'ai bien fais de reprendre les petites routes,
Sur le trajet j'ai retrouvé notre ami Mimi Lulu qui me repasse quelques kilomètres plus loin,
Après Saint Flour je décide de faire un tout au Puy Mary, j'ai aperçu de la neige et j'ai vraiment envie de faire durer le plaisir, pas grave si j'arrive plus tard,
La montée du col fut comme à mon habitude, héroïque,
J'ai croisé sur les deniers mètres d’ascension Jean Luc qui a bien du se marrer en me voyant,
Je suppose que ma position de conduite devait ressembler à un crabe à qui l'on vient de couper une pince tellement j’étais penché coté montagne, des fois que le vent m'emporte du coté opposé, vers le vide, le gouffre,
Bref il faut que je prenne rendez vous avec un psychanalyste,
Avantage, j'ai tellement eu la trouille que j'ai du perdre au moins un kilo pendant l’accession puis la descente,
A cette vitesse la je vais rapidement retrouvé la ligne,
Une fois en bas je rejoins Riom-es-Montagnes par le col de Serre et j'en profite pour visiter deux cascades,
A Meymac, pour une fois il fait très chaud , trop chaud et pour rejoindre Bugeat j’emprunte pour la première fois la route des Hêtres,
Franchement la encore quelle bonne idée, même si l'heure tourne,
Avant Limoges je décide de couper à travers les routes du Limousin afin d’éviter le maximum de circulation,
je rejoins enfin Poitiers vers 22 heures bien fatigué mes les yeux remplis de tout ces magnifiques paysages que j'ai traversé,

Merci à tous et à toutes pour ce magnifique week-end passé en votre compagnie