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AUTHENTIC 2017


Et bien un bon et mauvais week-end

Enfin voila ce que j'attendais, de la neige et des conditions difficiles, tout ce que j'adore,
Le side Mash viens de passer les 10000 km et il à fait le boulot.
Avec les bonnes chaines c'est une arme sur la neige
Vendredi après midi premier échec pour rejoindre Anzat par ma faute suite à un itinéraire mal choisi.
J'avais l'intention de passer par Rioms es Montagne puis Allanches et les cols.
Malgré le réseau secondaire bien enneigé avec les bons équipements ça grimpais,
Mais voilà lorsque tu vois un panneau Pradiers ouvert, mais Anzat le Luguet fermé et que tu insistes.
Bref pendant que mes deux compagnons jardinaient dans la montée je monte à Pradiers pour me rendre effectivement compte qu'il n'y a rien plus rien après.
Résultat demi tour direction Issoire pour trouver un hôtel.
Tempête de neige sur l'autoroute et ce n'est vraiment pas la joie au milieu des bagnoles.
Après une bon repas entre copains Jérôme nous rejoins avec sa belle KTM attelée.
Samedi matin nous montons vers Ardes et les ennuies commencent pour tous.
Il n'y a que moi qui grimpe, les autres sont déjà obligés de chaîner,
Ma réserve d'essence venant déjà de s'allumer je fais demi tour et je laisse mes compagnons grimper.
Avant Ardes je dépasse mes deux sides mais pas mon Nono et sa petite YBR.
A Ardes je fait le tour mais toujours pas de Nono.
Pendant ce temps nos deux sides sont passés et j’attends en bas pour rien ;
Je finis par monter rapidement vers Anzat.
Sur les pentes bien enneiger je dépasse la Mash de Poun Poun puis Bruno et sa petite Ybr ;
J'en profite aussi pour ramasser 3 motards au sol .
Heureusement la solidarité entre motard dans ces conditions difficile est présente et c'est ce que j'adore .
Arrivé à 5 km d'Anzat je rencontre les premières congères et je finis pas rester coincé en plein vent,.
Pas de panique, j'attends Bruno et nous dégageons mon petit side Mash rapidement.
Malgré les efforts de quelques uns à cet endroit, tous subissent le même échec et il faut se résoudre à redescendre.
Ce que je ne sais pas c'est que Jérôme est coincé seulement 300 m avant nous mais avec la tempête je ne le vois pas, dommage.
A Ardes nous nous faisons un petit resto.
Pendant ce petit moment de réconfort je décides de remonter seul à Anzat pour rejoindre JéJé qui lui à réussi à grimper. Bravo mon Jérôme, comme en enduro tu ne lâche jamais rien, j'adore
Vu que le chasse neige est partit de puis 10 mm je suis sa trace et je retrouve rapidement celui-ci à l'endroit même ou je m'étais planter.
Nous allons attendre plus de 40 mm dans la tempête avant que le chasse neige puisse dégager les congères de plus d'un mètre sur une portion de 400 m.
Après c'est la foire d'empoigne, entre ceux comme moi qui veulent absolument grimper et ceux qui redescendent pour sortir de cet enfer.
j'attends 10 mm de plus pour ne pas risquer de me planter dans les congères en croisant un autre side.
Bonne décision et malgré la neige profonde, équipé cette fois de toutes mes chaînes, je passe relativement facilement, c'est le bonheur.
Ce petit side car léger est vraiment facile.
Je croise mon ami Bertrand et sa Royal attelée puis Jérôme qui redescend.
Rapidement je suis enfin à Anzat et je rejoins le pointage.
Joël me dit que je peux grimper, c'est dur mais ça passe.
Je demande à un ou deux motards si ils veulent tenter la montée avec moi mais je n'ai que des réponses négatives.
En plus tout ceux qui descendent me déconseille de monter seul.
Bref à contre cœur et forcement très déçu je décide de repartir.
Un an que j'attendais ce moment, mais j'ai vraiment perdus trop de temps pour rien.
Je redescend, récupère dans la descente Jérôme qui m'attendais gentiment.
Au moment ou je m'arrête je croise Eric Legendre qui venait du bivouac. Bravo à toi
Encore quelqu'un avec qui je voulais partager un bon moment.

Voilà un week-end en demie teinte.
Je suis content car nous avons fait énormément de km sur la neige avant d'arriver, puis ensuite sur la monté vers Anzat , bref juste le temps de m’apercevoir que mon side-car était vraiment bien,
Après je suis forcement déçu ne ne pas être monté au bivouac pour passer un bon moment avec tout mes potes d'hivernales.
Pour moi c'est un échec perso et je n'aime pas ça. Je n'ai jamais renoncé jusqu'à aujourd’hui

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